Avec cette photo de BRUYÈRES prise depuis la rue du 442^è RIA entre les Sept Frères et les Quatre Chemins en mars 2008, je souhaite une très bonne fête de Noël à tous les visiteurs de BRUYÈRES-VOSGES.

J'avais pris une photographie du même endroit sur Fays en décembre 2006, dix ans déjà.

Je vous invite à voir ou revoir les photos prises en décembre 2006 en consultant l'article "BRUYÈRES, givre et lumière". (Lien ci-dessous)

Tous les ans, nous allions chercher du houx en forêt de Fouchon pour la décoration de Noël à la maison.

Bien des Bruyèrois se souviennent de cette grande cheminée de briques rouges qui pointait vers le ciel comme pour concurrencer le mont Avison sur lequel elle se détachait. Elle faisait partie du paysage de la Place Stanislas. 

C'était une des cheminées de la Brasserie Bexon dont l'activité a cessé en 1955. Cette cheminée a été démolie par la suite mais je ne saurai pas dire précisément en quelle année.

La brasserie a été fondée en 1840 et revendue aux frères Bexon en 1877 (Source http://alsabiere.eklablog.com/brasserie-bruyeres-p1152984) 
Elle produisait de la bière et de la limonade.

Je ne connais pas suffisamment l'histoire de la Brasserie Bexon pour en parler longuement, je vous propose simplement dans cette publication des reproductions de cartes postales anciennes et de photographies de ma collection (excepté pour la dernière photo), qui ont un rapport avec la brasserie.

Je commence par ce célèbre bouchon de porcelaine siglé avec trois B imbriqués qui signifiaient Brasserie Bexon Bruyères.

Il y a encore des bouteilles de la Brasserie Bexon dans plus d'une cave bruyèroise. Pour ma part, j'en ai ramené six trouvées dans la cave de la maison de mes parents.
Quand la maison a été débarrassée en vue de sa vente en octobre de cette année, je me suis empressé de récupérer ce que je considère être un élément du patrimoine bruyèrois.

Je me souviens que ces anciennes bouteilles de bière servaient entre autres à conserver la sauce tomate faite pendant l'été. Il me semble bien qu'on y conservait également des brimbelles pour faire des tartes en hiver. A l'époque il n'y avait pas de congélateur. 

Toutes ces bouteilles portent en relief les 3 B sur le goulot, BEXON et BRUYÈRES sur l'épaule de la bouteille. Le volume 50 cl est indiqué à la base du corps de la bouteille.

Sur le cul de la bouteille, il y a deux chiffres qui donnent l'année de la bouteille (Renseignement donné par un ami).
J'ai ainsi des bouteilles marquées 31, 33, 36, 37, 40 qui sont des bouteilles de 1931, 1933, 1936, 1937 et 1940.

Sur certaines bouteilles, je vois également le nombre 1706 et la lettre G. Mystère, je ne sais pas ce que ça veut dire alors si un visiteur a l'explication, je le remercie de m'en faire part en apportant un commentaire à cette publication. Je ferai ensuite un ajout à cette section d'article en citant le commentaire reçu et son auteur.

Pour mes visiteurs qui ne sont pas Bruyèrois, j'aurais pu commencer par publier une photographie de la brasserie pour la situer dans son environnement.

La brasserie se trouve à l'arrière de la Place Stanislas, elle est bien visible sur cette photographie prise depuis la Tour de l'Avison, en bas à droite.

Vue de la rue de l'Avison, elle est reconnaissable à ses fenêtres cintrées à petits carreaux, entourées de briques rouges.

J'ai eu la chance de pouvoir photographier la brasserie depuis la propriété de la Glacière en 2009. 

Après la photo, j'indique le lien vers l'article que j'avais publié à l'époque.

Je rappelle que le nom de propriété de la Glacière n'est pas étranger à la Brasserie Bexon. Au pied de l'Avison, l'étang de la Glacière était gelé en hiver et la glace en était extraite pour alimenter la cave glacière de la brasserie jusqu'à l'été.
Sur les cartes postales anciennes suivantes, vous pouvez voir l'étang de la Glacière et l'extraction de la glace.

J'ai toujours plaisir à comparer les cartes postales anciennes avec mes photographies. C'est le moyen d'identifier les ressemblances mais aussi les évolutions du paysage.
Voici une carte dessin de la Brasserie Bexon.

Regardez bien sur cette carte postale, le bâtiment en forme de T à droite des cheminées. En comparant avec la photo prise du Mirador que je publie dans cet article, nous pouvons voir que l'aile droite de ce bâtiment ne fait plus partie du paysage. Si la Place Stanislas est aujourd'hui entourée de bâtiments qui forment un U, ça n'a pas toujours été le cas avec celui en forme de T qui se prolongeait au-delà de la place.

A suivre d'autres cartes postales anciennes de ma collection  sur lesquelles figure la brasserie Bexon  ou la place Stanislas avec les cheminées de la brasserie. Ces CPA datent du début du 20^è siècle.

Le jour où j'ai vu que je pouvais me procurer des étiquettes de la brasserie Bexon sur un site de vente aux enchères, je n'ai pas hésité une seconde à enchérir pour en faire l'acquisition. Il me fallait ces étiquettes.

La Brasserie Bexon avait des plaques publicitaires émaillées, comme de nombreuses autres brasseries. J'ai trouvé sur internet la photo d'une de ces plaques émaillées.
Cette photo étant libre de droit, je fais exception à la règle que je me suis donnée de ne publier que des photos dont je suis l'auteur, en la reprenant dans cet article. (Le site source est accessible en cliquant sur la photo)
Vous retrouvez sur ce site la brasserie Bexon de Bruyères et vous pouvez  voir les photos d'affiches, de bouteilles, d'étiquettes et de plaques émaillées. Un site très bien fait que je vous invite à visiter.

Pour clore cette publication, je précise que si l'activité de la brasserie Bexon a cessé en 1955, aujourd'hui "Les Caves de l'Avison" sont dans les locaux de l'ancienne brasserie, au 13 rue de Verdun. La vente de boissons est en quelque sorte  un point commun dans l'utilisation de ces locaux avec leur raison d'être initiale.  

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Voilà quelques mois d'inactivité sur ce blog que j'explique par la période de flottement que j'ai connue après que mes parents aient tous les deux rejoint l'éternité entre mai 2015 et avril 2016.

J'ai toujours repoussé en moi l'idée qu'un jour viendrait où ils ne seraient plus de ce monde. Je n'osais pas imaginer que je n'aurais plus le plaisir de venir les voir tout en retrouvant mes forêts, et ma ville de BRUYÈRES que j'aime tant.

Après cette période creuse, je suis bien décidé à reprendre mon activité et à partager de nouveau ma passion pour BRUYÈRES et la photographie.

Ma première publication sera consacrée à cette maison dans laquelle j'ai vécu tant de bons moments. Après la vie, c'est ce que mes parents nous ont donné de plus beau en travaillant dur et en faisant tout pour que nous ne manquions de rien. Je leur en serai toujours reconnaissant.

Mes parents se sont lancés en 1959 pour faire construire la maison que nous avons habitée en 1960.
1960 fut le début d'une longue complicité entre mon père et moi en termes de bricolage et de travail dans la maison. Je me souviens qu'à l'époque il m'avait confié une spatule et qu'avec lui, je grattais le plâtre qu'il y avait par endroits sur la chape de ciment, avant qu'une entreprise vienne poser le linoléum.

Sur cette photo de 1961, il est intéressant de remarquer comme la colline du Château était dégagée à l'époque. La ruine du château aujourd'hui masquée par les arbres était bien visible.

J'ai retrouvé la photographie suivante de la maison, que j'avais prise depuis la pointe de l'Helledraye. C'était mes débuts en photographie avec mon premier appareil photo argentique reçu en cadeau. 

Lorsque nous allions nous promener en forêt nous aimions nous attarder aux différents points de vue pour repérer où la maison était située dans le paysage.

Bien que j'aie quitté BRUYÉRES en 1976 pour m'installer en Ile de France, j'ai toujours continué lors de chaque séjour, à parcourir mes forêts bruyèroises de long en large, ramenant chaque fois une belle collection de photographies. 

La maison a toujours été un des principaux centres d'intérêt à photographier lors de mes sorties.

Elle est très visible depuis l'Helledraye, le Hallier et depuis la Roche de Buemont qui a été dégagée ces dernières années.

Elle est plus difficile à voir depuis le Mirador parce que partiellement masquée par les arbres.

Mes parents n'étant plus de ce monde, nous avons vendu la maison en octobre de cette année. Ce n'est pas sans un certain regret car c'est une page qui se tourne.

Que ce soit depuis l'Helledraye, le Hallier, la Roche de Buemont ou depuis le Mirador, je ne regarderai probablement plus la maison comme avant mais heureusement il reste les souvenirs. Et de bons souvenirs.

J'ai réalisé ce photomontage pour retracer la vie de cette maison, de 1959 quand la construction a commencé jusqu'à ce mois d'octobre 2016 où mes frères et sœur et moi l'avons vendue. 

Bien sûr, je ne pourrai plus voir l'Helledraye et le Buemont comme je les ai vus pendant des années. Mais cette vue reste à jamais gravée dans ma mémoire.

Avec le temps qui passe, je peux maintenant penser à cette maison en positivant. Avec ma mémoire, je revis tous les bons moments que nous y avons passés.

Cette publication est comme je l'écris en introduction, un redémarrage du partage de ma passion pour Bruyères et la photographie.

Je compte venir dans les Vosges en janvier ou février avec bien sûr des visites à BRUYÈRES au programme.
 

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Je souhaite sincèrement aux nouveaux propriétaires, qu'ils vivent avec autant de bonheur que j'en ai connu, dans cette maison dont je garde de bons souvenirs.

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En attendant, je reste proche de BRUYÈRES malgré la distance qui m'en sépare car j'ai entrepris d'organiser un séjour randonnée et visite sur BRUYÈRES et ses environs en juin 2017, pour mes amis de l'association de randonnée dont je fais partie.

C'est ma manière d'agir pour le développement du tourisme dans les Vosges. J'aurai bien entendu l'occasion de revenir sur ce séjour.
 

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